En France on a généralement un patronyme, puis une suite de prénoms. Le premier prénom est celui usité, le reste (s'il y en a) ne sert bien souvent qu'à remplir la carte d'identité.
Ex : Dupont René Jean Marcel Wilfried. Mais en fait tout le monde l'appelle René. (désolé j'ai pris le premier qui me venait à l'esprit.)
Exemple dans un bar : "hé rené, tu reprends une ptite mousse ?"
Exemple au théâtre : "Doux Jésus René, ne trouvez- vous pas que cet acteur surjoue Cyrano ?"
Exemple pendant un concert de Johnny Hallyday avec "allumer le feu" en fond sonore
"Oh René, pour mes 16 ans tu pouvais pas trouver meilleur cadeau... - hein ? quoi ?"
Le nom de famille et le prénom ne peuvent pas s'intervertir.
Le patronyme est transmis par le père. Les femmes le jour du mariage, le perdent au profit de celui de leur conjoint.
Aujourd'hui ça a un peu changé on peut garder les noms de jeune fille, garder le nom du père et /ou de la mère à la naissance, mais bon on ne va pas pinailler.
En côte d'Ivoire, déjà c'est un peu plus complexe parce qu'il y a une soixantaine d'ethnies, et sûrement une soixantaine de façons de faire. Mais en gros la transmission des noms se fait sur 2 générations.
On va prendre l'exemple des Baoulé (ethnie de feu le président Félix Houphouët Boigny).
Le premier nom vient du père, le deuxième est souvent basé sur le jour de naissance ex : une naissance un lundi donne Kouassi pour les garçons ou Akissi pour les filles. Et le troisième nom en général est chrétien (pour les catholiques !) et si on n'a pas d'idée ben on prend celui qui est sur le calendrier le jour de la naissance. Voilà pourquoi ici, on trouve beaucoup de vieux prénoms plus du tout courants en France.
Donc récapitulons.
Un Baoulé nait un lundi. On l'appelle : "Nom du père" Kouassi "nom chrétien"
son fils naît un vendredi (comme moi) (=Yao) Donc il est : Kouassi Yao Jean-Luc
Sa fille naît un mardi (qui correspond à Adjoua) Elle s'appelle donc Kouassi Adjoua "Gertrude".
Le petit Yao aura un fils (qui naît un Samedi -> Koffi) Et se nommera ; Yao Koffi Alfred...
J'espère avoir été clair.
Il existe beaucoup d'autres règles que celle du jour de naissance. Si on a plusieurs enfants, cas très fréquent en Afrique, on peut tomber sur des frères nés le même jour de la semaine, ainsi on privilégiera un autre nom, évocateur de chance, pour conjurer le mauvais sort ou simplement pour désigner la place de l'enfant. -> N'Guessan par exemple signifie troisième enfant.
Petit côté sympa, si on est né le même jour que son père dans la semaine, doublement du nom : ex Kouassi Kouassi Alphonse. Kouakou Kouakou Jean ...
Voici un peu la manière de faire générale, mais si j'ai bien compris on peut se permettre de déroger à la règle comme bon le semble. Ex -> si on aime bien le nom du père on peut le garder et le donner à son fils comme premier nom et le substituer au sien.
En résumé.
Jour de la semaine en français : traduction en Baoulé (prénom masculin, prénom féminin) correspondant.
* Lundi: Kissié: (Kouassi, Akissi).
* Mardi: Djolai: (Kouadio, Adjoua).
* Mercredi: Mlan: (Konan, Amenan).
* Jeudi: Wé: (Kouakou, Ahou).
* Vendredi: Yah: (Yao, Aya).
* Samedi: Foué: (Koffi, Affoué).
* Dimanche: Mon-nin: (Kouamé, Amoin).
* Troisième enfant d'une succession d'enfants de même sexe : N'guessan.
* Quatrième enfant d'une succession d'enfants de même sexe : N'dri.
* Le neuvième enfant d'une mère : N'goran.
* Le dixième enfant d'une mère : Brou.
* Le onzième enfant d'une mère : Loukou.
* Le douzième enfant d'une mère : Toungbin.
* Le treizième enfant d'une mère : Abonouan.
- Enfant né lors d'une course de la mère hors de la maison : Atoumgbré.
- Enfant né le visage tourné vers le sol : Ahoutou.
- Enfants jumeaux : N'da.
- Enfant né à la suite des jumeaux : Amani.
- Allaly: quiétude.
- N'gonian: désespoir. Pour conjurer le mauvais sort.
- Atiman: enfant prématuré.
- Abahndai: enfant attendu
- Djaha: rouquin.
- Gbamlé: albinos.
- N'Siéni: où le mettre pour qu'il réussisse (prénom donné à un enfant dont les frères aînés sont décédés à la naissance)
- Rassou : bénédiction
- Famien : Prince
- N'nafiassou: je n'y croyais plus (prénom donné à un enfant dont la mère est désespérée d'embrasser un enfant de son sein)
- Béhiblo: à jeter. pour exprimer son insatisfaction due à la forme très maigre du nouveau-né. en général les prématurés.
- Kodissou: si Dieu agrée. pour marquer son incertitude quant à la survie de l'enfant à cause de l'histoire triste des premières maternités de la mère.
- Koyahé: ça ne réussira pas. Idem que Kodissou
- Kanga: esclave. enfant né avec le cordon ombilical autour du cou.
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Chez les Bete, (ethnie du président actuel) la transmission est similaire, mais le nom donné au fils ne dépend pas du jour de la sortie du ventre de la mère, c'est juste selon les préférences.
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Vous les attendez tous avec impatience...
Voici un nouvel épisode des taxitations d'Abidjan...
- Sois béni
- Béhifato
- Le destin
- Pardon [Pa'hdon, Pa'hdon...]
- A qui la faute / Merci DBG (à moi ?? et DBZ ??)
- Franc’Afrique
- Louange à toi seigneur
- Jn 1 – 1a Au commencement était la parole (tu parles trop...)
- Sêgue [[= la fatigue, la souffrance en Dioula]]
- Al hamdou lillahi
- Tresor
- Dieu est la solution
- Beni mon micro
- Momo le boss
- Merci jesus
- Kaka (taxi brousse) (TT TT)
- Maigre
- L’eternel est mon berger
- C’est dieu qui est fort
- Dieu est fort
- Miriam
- M.D.I
- Trois fois ballon d’or 9 (sur vitre arriere)
- La machine
- Rehoboth
- Star
- Choisis jesus
- Emma yasmine 1
- God win II
- Gloire a dieu
- Gloire soit rendue a dieu
- La machami
- Nari
- St DALMAS LE SELVAGE
- Fotamana (Bienvenue en Dioula ou Senoufo je crois)
- Ainsi va la vie
- YoYo
- Dieu merci (le taxi dans lequel je suis venu bosser)
- Avec dieu nous faisons des exploits
- EMRE
- Mesdames, messieurs, Bonjour (merci)
- God is one
- Molo Molo
- Tout ce que dieu fait est bon
- Affaire à suivre
- La grâce de dieu
- Tigre
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