mardi 21 juillet 2009

"La france, tu l'aimes ou tu la quittes" comme disait l'autre con. Et bien moi je l'ai quittée
de nombreuses fois, mais c'est justement à ce moment là que je l'aime.
Je rentre à Abidjan après 3 semaines de vacances qui m'ont fait bien plaisir. Retour à la
réalité, au travail, retour à la chaleur, la poussière et le rire, retour en Côte d'Ivoire.

Trois semaines en France, c'est court mais on a le temps quand même de prendre quelques notes et
de faire quelques comparaisons. Les routes sont entretenues, tout semble propre, il y a plus de
voitures sur les trottoirs que sur les routes... mais les gens sourient moins, et semblent
toujours courir vers un objectif imaginaire. Les problèmes ne sont pas placés au même endroit et
n'ont pas la même importance. S'ils sont similaires, ils ne sont pas traités de façon identique.
Les points de vue changent. Tout accélère.

On se sent quand même loin de l'agitation d'une grande ville africaine. On sort des villes plus
facilement, pour aller faire un tour en vélo. Retour à la campagne. Balade en montagne. Week end
au bord de l'eau. Transports en communs performants même si présentant quelques retards.

Je n'ai pas eu beaucoup le temps de m'occuper de ce blog et certains me l'ont fait remarquer.
J'essayerai donc de le "mettre à jour plus régulièrement".

En tout cas je voudrais dire un grand merci à tout ceux que j'ai vus et avec qui j'ai passé de
très bons moments pendant ces vacances. Désolé en revanche aux personnes que je n'ai pas pu voir (ou peu).

Maintenant je sais que ce blogue est devenu le blogue "biafine - abidjan" d'ailleurs ce sont désormais les indications que je donne à chacun pour le trouver sur la toile, plutôt que de
donner l'adresse.

On se quitte avec une petite touche africaine ; j'ai recueilli quelques citations et proverbes par-ci par-là sur internet.
C'est à méditer mais à prendre au sérieux.


- Qui a un morceau de viande va trouver celui qui a du feu
- Si tu veux aller loin, avance avec les autres
- Le jour n'est fait que de ce que la nuit a décidé
- aucun pays du monde ne s'est développé en se couchant sur la natte des autres
- Il est difficile à un homme rassasié de croire qu'un autre a faim
- Les montagnes ne bougent pas, mais les hommes bougent
- on s'entretue en se souriant extérieurement alors que l'on se déteste intérieurement.
- Si à beaucoup d’endroits, beaucoup de petits gens font beaucoup de petits gestes alors le visage de la terre changera.
- Le nouveau balai nettoie bien, mais le vieux balai sait où se trouve la saleté
- Quand on a un trou à sa culotte, on ne monte pas au cocotier
- Celui qui se dit maître de lui-même est l'élève d'un imbécile
- Au lieu d’accuser l’obscurité, il vaut mieux allumer une bougie
- Quand le roi ne sait pas gouverner, il se réfugie dans la démesure et finit ainsi par être nu
- Qui est pressé d'avoir un enfant épouse une femme enceinte
- Aussi longtemps que les lions n'auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur.
- Il n'y a pas de plus grand bonheur que la venue d'un hôte dans la paix et l'amitié.
- Qui est souvent à la cour du roi, finit toujours par trahir ses amis.
- On dit que la mort est préférable à la honte, mais il faut rapidement ajouter que si la honte porte des fruits, la mort n'en porte pas.
- L'éléphant meurt, mais ses défenses demeurent.
- Quand les poules de la basse-cour deviennent trop nombreuses autour du mortier et harcèlent les pileuses, celles-ci suspendent leur action.
- La mort est l\'aînée, la vie sa cadette ; nous, humains, avons tort d\'opposer la mort à la vie.
- C'est celui qui n'a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n'est pas plaisant.
- On tarde à grandir, on ne tarde pas à mourir.
- Quand la force occupe le chemin, le faible entre dans la brousse avec son bon droit.
- On ne met pas les vaches dans tous les parcs que l'esprit construit.
- Celui qui t'empêche de te battre, donne-lui une récompense.

Sans oublier les classiques : - qui avale une noix de coco fais confiance à son anus.
- si tu connaissais le prix d’un esclave, tu ne penserais jamais à vendre ta mère.
Et enfin - ton pied mon pied.

J'ai l'impression qu'ils ont tous leur équivalent chez nous...