vendredi 5 juin 2009

Yamoussoukro partie 2

Jour No 2 : Pas mal de trucs

LA BASILIQUE NOTRE DAME DE LA PAIX

La maison du pape (en face de la basilique)


A l'intérieur de la basilique de Y







Voyant que je prenais en photo leur gbaka (ce fameux transport collectif de type van MAZDA), les "gérants" se sont mis à faire des pauses !
Quand je leur ai montré la photo ils semblaient ravis.

Une petite surprise au retour de la messe... Un pneu crevé. Le truc marrant c'est qu'en temps normal ça ne met pas trop longtemps à changer une roue... mais ici, alors qu'il est midi, que le soleil est de plomb, qu'il doit faire 35°C, qu'on n'a pas d'eau à boire, et que le cric qu'on a trouvé dans le coffre est bien trop grand et inadapté à la voiture, cela prend une toute autre dimension.

Elle est vraiment très impressionnante cette basilique.


FHB (ou Fondation Houphouët-Boigny)

Yamoussoukro suite

Quelques scènes de vie dans la ville de Yamoussoukro


Cuisson de l'attiéké (à la vapeur)


Ils semblaient bien s'amuser les enfants...


Plus fréquentes qu'à Abidjan les bicyclettes


Hii, hou, grr


L'une des plus belles photos depuis que je suis en Côte d'Ivoire



Les dames qui préparent à manger


Une mosquée à yamoussoukro, faite construire
par Félix Houphouët Boigny

mardi 2 juin 2009

Yamoussoukro Partie 1

Alors comme il ne se passait rien de remarquable dans ma vie quotidienne, ce blogue était quelque peu délaissé. Mais ce week-end je suis allé visiter Yamoussoukro (dite Yakro pour les intimes), capitale de la CI et village natal de feu le président Houphouë Boigny. Elle pourrait s'appeler Houphouët-Boigny-ville cette bourgade tellement l'esprit et le souvenir du "vieux père" sont présents. La ville n'est ni très grande, ni très peuplée, cependant elle est très étendue et comprend quelques monuments qui valent le détour.
Je laisse quelques photos.
Les explications viendront plus tard.


Voici le bâtiment des salles de cours des étudiants en classe prépa...


Ca ressemble plus au club med qu'au bagne


Une petite place verdoyant où l'on peut deviser à souhait


Endroit similaire

Un arbre à calebasse (appelé aussi calebassier pour ceux qui ont de la culture)


Des calebasses (on s'en sert comme caisse de résonnance pour le balafon,
cf message précédent)


On fait sécher ses habits où on peut, sur les portes, les balcons...

... sur l'herbe ou sur les arbustes...

Nous voici maintenant dans le bâtiment des écoles. (cycle ingénieur)

Les couloirs


La bibliothèque, est à moitié enterrée. Et un artiste y a inséré une mosaïque sur la façade.

Le drapeau Ivoirien qui flotte au vent


Finie la visite.
Nous rentrons dans la ville et atteignons le lac aux caïmans jouxtant le résidence de feu le président FHB.

sympa comme accueil


La résidence de FHB


Un caïman qui traînait par là


Il n'avait quand même pas l'air trop vivace.

Alors, alors, petit voyage au coeur de la capitale de Côte d'IVOIRE.
C'était il y a deux semaines. Le lundi premier juin est férié, on a un week-end de trois jours devant nous. Ni une ni deux (ni trois quatre cinq) je propose à mes collègues d'aller visiter la ville où ils ont au moins passé 5 ans pour leurs études. Deux répondent présent à l'appel. Je me débrouille (non sans mal) pour changer ma charrette de 106 en moyen de locomotion plus décent pour avaler de l'asphalte et c'est parti. J'ai été crédité de 300 points peugeot, et c'est maintenant le volant d'une 406 que je tiens entre les mains. Samedi 10H, nous mettons les voiles vers le nord.
La route est incroyablement meilleure que la côtière qui joint Abidjan à San pédro. Il y a même une centaine de kilomètres d'autoroute (oui oui) sans le moindre souci. Il reste quelques personnes qui traversent la voie ou des gbakas mal garés mais on ne va quand même pas se plaindre. Bon, un seul détail ennuyant la climatisation de l'auto qui est gâtée. Dommage.
La deuxième moitié de la route est un peu plus technique. L'autoroute deux fois deux voies à laissé place à une petite route de campagne sinueuse et parfois défoncée. Les multiples semi-remorques viennent ajouter un peu de difficulté à la conduite. Il se crée parfois une file d'une dizaine de véhicules qui crachent tous une fumée d'une couleur plutôt sombre et qu'il est extrêmement difficile de doubler, surtout quand la visibilité est faible et que la voie de gauche est mauvaise.
Trois heures après avoir quitté la Capitale économique, nous voici entrés dans la capitale politique.
Quel changement au premier abord ! Des chaussées plus larges que les Champs-Élysées, assorties de lampadaires plus hauts que ceux de l'A16 (l'autoroute des plages!). Je n'ai pas eu le loisir de vérifier leur fonctionnement vu qu'il était 13H. Cependant, et fort heureusement, nous ne sommes pas si dépaysés que ça au vu de la présence des corps habillés et autres forces de l'ordre. Le premier barrage nous le fait comprendre. "Papiers du véhicule, permis de conduire, pièces d'identité s'il vous plaît", "ouvrez le coffre" , "avez vous une autorisation" "ah vous n'êtes pas en règle...." j'en passe et des meilleures, tout le monde sort de la voiture et les palabres commencent. Finalement nous ne plions pas et nous passons le barrage sans s'être allégé financièrement.
La voie est libre pour découvrir la ville.

Premier point de chute : Polytechnique Yamoussoukro. ou plutôt l'INP : Institut national polytechnique. Un concentré de cerveaux. Le futur de la côte d'ivoire. Ce campus est réparti sur trois sites. L'un est consacré aux classes préparatoires. L'autre regroupe pas mal d'écoles (Informatique, Travaux Publics, Energétique, commerce, assurances...) et le dernier d'autres écoles plus portées vers l'agronomie et la chimie. Il est intéressant de comparer les conditions de vie des étudiants de prépa de CI par rapport aux français. Les piaules sont du même niveau, étroites et pas franchement accueillantes. Mais le bâtiment des salles de cours rappelle étrangement un centre de vacances. Petites fontaines, jardin bien entretenu, avec plantes en tout genre. Des petits bassins au milieu des allées. Non franchement ils ne sont pas mal lotis les futurs cadres ivoiriens ! Ajoutons à cela du soleil toute l'année, une température qui ne descend jamais en dessous des 20°C, des manguiers dans le jardin qui parachèvent le décor, et on a une idée des études d'ingénieur à Yakro.

Deuxième Etape : La résidence du vieux père (Félix Houphouët-Boigny) et son lac aux Caïmans. Impressionnant. Je crois que pour nourrir lesdits caïmans, le personnel d'entretien jette une dizaine de poulets dans le lac !