mardi 16 février 2010

Quelques taxitations :

Pour télécharger toutes les taxitations : cliquez ici.

- Tait toi jaloux (sur un camion)
- Barach o’bama (!!!!! Oh bah ma je casse la barach)
- A dieu tout est possible
- Bonne chance
- Even (la loi anti tabac ?)
- If not God (elseif Jésus ?)
- 10 à zero (score sans appel)
- Maman Phylomène / Karl de Paris
- Petit à petit (l'oiseau fait son nid ??)
- Jesus a le contrôle
- Le Maestro
- Inch Allah
- Tout ce que Dieu fait est bon
- Blessed is the hand that giveth
- Prions Dieu pour avancé
- Abou la Joie
- L’espoir renaît
- Le transporteur
- Le procureur
- Ji Ji le gouverneur
- GTI
- C’est le travail qui paye
- Ya latif Ya latif
- Qui vie sans défaut
- Merci Seigneur
- KKB Junior
- Beny mois (sang preau blême)
- Dieu est grand / Mik a Banny
- Ya mogoun
- Dieu ne dort pas (il ferme juste les yeux de temps à autre...)
- Le babatche
- Que Dieu nous guides tous
- Magic Stekime
- Laisse tout à Dieu
- Fais de l’éternel tes délices
- Très très fort (Hieu si tu lis ça !!!)
- Seul Dieu décide
- Golden Boy
- Air force one
- Relation est mieu que diplôme (ben voyons !)
- Sababou sagnou
- Allah aides nous
- Obama premier (d'une longue série)
- mais ta résolution est arrêtée, qui s'y opposera ? Job vers 8
- Cette vie n'est que éphémère.
- hommage à la force vive africaine
- Quand on rate son avenir, on cherche son devenir
- Le roi 5
- Taxi compteur à 2000F / jour
- le sygne
- La victoire vient de dieu
- Les durs avancent quand c'est dur
- Mon seul appui est mon ami céleste

dimanche 14 février 2010

Fête de l'Abissa : Novembre 2009

«Depuis trois jouuuuurs, t'es déguisééééé, t'es maquillééééé et t'as picolééééé, te v'la à c't'heuuuuuuuure, su' l'point d'partiiiiiiiiiiiiiiiir, cap sur l'Islannnnnnnnnnde, mort aux flétannnnnnnns»

Il est temps pour moi de parler, en cette période proche de Mardi-Gras, d'une fête. Et pas n'importe laquelle: une fête où chacun se déguise, les hommes en femmes s'ils le désirent, les femmes en hommes si elles le souhaitent, mais dans tous les cas une grosse dose de peinture sur le visage est recommandée. Une célébration où les participants parcourent la ville groupés en bandes, sous les yeux des badauds et autochtones venus assister à la scène. Je veux parler d'un évènement qui se termine toujours par une procession sur une grande place, autour d'une estrade sur laquelle de nombreux musiciens jouent, notamment des percussions. Vous ne voyez toujours pas ?? L'alcool y coule généralement à flot. Le lieu de cette fête est une ville située sur la côte...
Je veux biensûr parler de la ville de Grand Bassam et de la fête de l'ABISSA !
Le peuple en question c'est l'ethnie des N'zima.

Voyez plutôt les photos ainsi que les vidéos.


Une brève excursion à Bassam pour aller y voir un peu la fête de l'Abissa, ou du moins la dernière partie. Car en tout elle dure à peu près 2 semaines.
Pour plus d'info -> cliquez ici.

Sinon voici des photos.














tu fais la gueule maurice ?






Comment ne pas faire le parallèle avec une célébration bien plus septentrionale celle-là : le carnaval de DK. Beaucoup de similitudes, mis à part la température, la période de l'année, le type de musique et l'absence de chants.
En effet : déguisement pour tout le monde, musique, processions, alcool, travesti, rigodon...

Je laisse cet article de Wikipédia qui raconte assez bien la chose.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carnaval_de_Dunkerque

Je rappelle toutefois une chose, c'est que le carnaval est une occasion de faire la fête, d'être entouré d'amis, de bien manger, bien boire, chahuter (ça oui) etc. Les dérives qu'on peut voir apparaître ces dernières années et ses nombreux excès ne devraient pas exister et/ou être réprimandés. Les chansons ne sont pas toujours très fines (euphémisme) mais c'est une très belle expérience à vivre. Certains textes parlent d'Islande, car les origines, mêlées, remontent à une tradition païenne, mais aussi des banquets précédents la pêche à la morue dans le grand nord atlantic.....

Enfin, pèle-mêle, des textes et chansons.
Et ici, un lien pour voir qq photos. Sinon recherchez un peu sur le net.

Hymne à Jean-Bart ou Cantate à Jean-Bart
Jean Bart, salut, salut à ta mémoire
De tes exploits, tu remplis l'univers ;
Ton seul aspect commandait la victoire,
Et sans rival tu régnas sur les mers.
Jusqu'au tombeau France Mère adorée,
Jaloux et fiers d'imiter sa valeur,
Nous défendrons ta bannière sacrée,
Sur l'océan qui fut son champ d'honneur. (bis)
Jean Bart, Jean Bart, la voix de la patrie
Redit ta gloire et ton nom immortel
Et la cité qui te donna la vie
Érigera ta statue en autel (bis)
Enfant du peuple, il conquit sa noblesse
Par son épée… ô glorieux destin.
Et cette épée, aux jours de sa détresse,
Sauva la France, en lui donnant du pain.
Un feu sublime, embrasait son courage ;
La hache au poing, affrontant le trépas,
Il s'élançait, terrible à l'abordage,
Tel un lion au milieu des combats. (bis)
Découvrons-nous, sculpté par le génie
Jean Bart revit dans ce bronze éloquent.
Et toi qui fus l'idole de sa vie,
Son glaive encore, ô France ! te défend
Si l'ennemi qui pâlit à sa vue,
Dans son délire osait nous outrager,
Du piédestal, qui porte sa statue
Il descendrait armé pour nous venger. (bis)
Joseph Fontemoing

Jean Bart, c'est un peu la star à ce moment là. Corsaire sous Louis XIV il sauva la france de la famine (entre autre) en allant chiper à des navires hollandais leur cargaison de grain (ha !).


Les Carnavaleux

Au pays des géants, de la mer et du vent,
Vivent des hommes grands, beaux et cons à la fois.
Ils ignorent la peur et se griment souvent,
Ce sont les défenseurs du rire et de la joie.

Ils diluent leurs peines dans les larmes et la bière.
Ils crient, ils hurlent, ils chantent et s’empiffrent.
À la place du cœur, ces gens n’ont qu’une pierre,
Mais qui devient précieuse, à l’écoute des fifres.

Il rayonne à toute heure, aux confins de leur âme,
De la sincérité mais aussi de l’humour.
Par le rire ou les pleurs, ils vont charmer ces dames,
Et alors l’amitié se transforme en amour.

Puis quand le jour se lève, ils se couchent heureux,
Prêts à reconquérir la douceur hivernale.
Ils sont fiers de montrer que rejaillit en eux,
Le bonheur éternel d’un bal de carnaval.

René Vancauwenberghe


Raymonde

Raymonde elle a un gros derrière,
elle a aussi un sacré d'vant.
Tout l'monde i' dit que c'est la bière,
qu'elle était pas comme ça avant.

Dans l'temps, c'était pas une belle fire,
On disait : " Tiens ben v'la Raymonde ! "
Asteur avec c'qu'elle schnike c'est pire,
On dit : " Tiens v'la la grosse Raymonde ! "

Euh l'pire c'est qu'c'est une bonne gamine,
Elle a toujours l'cœur sur la main ;
Faut dire qu'avec sa grosse poitrine,
i' tient pas entre ses deux seins.

Elle court toujours ses pattes en bas pour rendre service et sans façon,
Elle veut toujours payer à boire au bistrot ou à sa maison.

Un coup qu'elle était criminelle,
elle a été rouler son corps ;
Et c'était pas une n'tite gamelle,
tout l'monde croyait qu'elle était mort.

On l'a porté à l'hôpital, y'avit Cô-Pinard en pompier,(pin pon pin pon)
Lui i'rev'nait du carnaval, il était encore installé.

M'enfin elle avait pas grand chose :
juste un bullekop et p'is un bloze :
l'docteur a dit qu'c'était à cause
qu'elle avait été fort chanceuse.

Elle a sortie vite fait bien fait, du curocrum plein sa fegure,
Et son nez tout embobiné, ça lui donnait une drôle d'allure.

On est rentré chez elle avec, elle a ronqué tout l'long d'la route ;
Elle était un peu crommenek, et son dos tout en meule de couke.
Elle a bien répété cent fois : " que rone noadmer beer drinken ! "
Mais c'était pas la première fois qu'elle disait n'importe quoi !


Reuzelied

Als de groote klokke luyd,
de klokke luyd De Reuze komt X2

uyt Keere u e’s om, de Reuze, de Reuze
Keere u e’s om Reuze kom X2

Moeder onsteeckt’t beeste bier,
‘t beeste bier De reuze is hier

Keere u e’s om, de Reuze, de Reuze
Keere u e’s om Reuze komt X2

zyn poeper opstak, zyn bellege kloenk
Zyn Zakje sproeng

Keere u e’s om,de Reuze, de Reuze
Keere u e’s om Reuze komt x2


Putain d'Islande

Depuis 3 jours t'es déguisé,
t'es maquillé et t'as picolé
Te v'la à c't'heure su'l'point d'parti'
Cap sur l'Islande Mort aux flétans!

Tu vas laisser femmes et enfants,
et p't'ête mourrir, là bas su'les bancs
pou'des morues ou des z'harengs
Va! dans la bande , pense qu'au présent